Après une halte de trois jours à Marseille pour cause de
coup de vent, nous voilà repartis pour notre périple.
Le vent est capricieux, nous faisons route à une vitesse moyenne de 6,5noeuds avec
des pointes à 8noeuds, distance effectuée :
40 miles a peu prés.
Saint Mandrier, dans la rade de Toulon, fut l’étape première,
pour une nuit de repos.
La rade de Toulon.... et ses bateaux militaires!
Ce petit port est plein de vie. A peine arrivés, une invitation à l’apéro nous est lancée. Cela
nous a permis d’observer du haut de
notre cokpit, le comportement des bidasses en permission du samedi soir !!!
Comme dit Brassens « au-delà de trois, on est une bande
de con » !
Le lendemain, c’est
reparti !
Un soleil radieux nous accompagne tout au long de la journée. Seul le vent manquait, ce qui nous obligea à mettre le moteur pendant
plus de 4heures (distance 25 miles). Une
tempête arrive, Bormes-les-mimosas fut choisie, pour la modique somme de 9,90Euros
par nuit hors saison avec internet et sanitaire, pour attendre que la tempête passe. Etant les seuls
visiteurs, la capitainerie nous cale bien à l’abri, au pied d’un immeuble de
5 étages faisant office de rempart face au vent violent du sud qui arrive.
Avant la tempête, nous nous sommes
lancés dans la visite de Bormes-les-mimosas, joli village provençal, fleuri de
toute part par… les mimosas !
Pour redescendre du
village au port, nous prenons le GR90. Chouette un GR ! … qui est une
escroquerie touristique ! Vous
marchez certes sur un chemin de terre, mais vous longez des lotissements où vous appréciez divers coloris de crépis et
autre grillage donnant sur des piscines verdâtres, et pour finir en beauté,
vous atterrissez sur le parking d’ Intermarché !
Vint la tempête. Ça
commence crescendo, le vent lourd du sud arrive levant la mer petit à petit, puis c’est l’apocalypse : les vagues passent
par-dessus la digue protégeant le port, les vents atteignent 150km/h, même le gros immeuble devant nous ne
suffit pas. Toutes les heures, il faut que je
sorte pour reprendre les amarres, rajouter ou déplacer des pare battages, le vent hurle dans les haubans, obligeant
Malina à mettre des boules Quies pour bien dormir!
Au début de la tempête...
Des patrouilleurs du port
veillent, amarres sur l’épaule, pare battages, ils travaillent comme des
acharnés à protéger certains bateaux malmenés. Et cela a duré, duré, duré…
Le port est bien équipé,
propre, avec wifi et la capitainerie est dispo 7/7, 24h/24. Notre port d’attache devrait s’en
inspirer !!!
La plage après la tempête
Bref, la tempête est finie, et nous voilà enfin sur le départ
pour la corse!
D'ailleurs Arno et Hermès sont en train de préparer la nav :
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