vendredi 8 mars 2013

Halte avant la tempête


Après une halte de trois jours à Marseille pour cause de coup de vent, nous voilà repartis pour notre périple.
Le vent est capricieux, nous faisons  route à une vitesse moyenne de 6,5noeuds avec des pointes  à 8noeuds, distance effectuée : 40 miles a peu prés.




Saint Mandrier, dans la rade de Toulon, fut l’étape première, pour une nuit de repos.

La rade de Toulon.... et ses bateaux militaires!

Ce petit port est plein de  vie. A peine arrivés,  une invitation à l’apéro nous est lancée. Cela nous a permis  d’observer du haut de notre cokpit, le comportement des bidasses en permission du samedi soir !!!
Comme dit Brassens « au-delà de trois, on est une bande de con » !

Le lendemain, c’est reparti !
Un soleil radieux nous accompagne tout au long de la journée.  Seul le vent manquait,  ce qui nous obligea à mettre le moteur pendant plus de 4heures (distance 25 miles).  Une tempête arrive, Bormes-les-mimosas fut choisie, pour la modique somme de 9,90Euros par nuit hors saison avec internet et sanitaire, pour  attendre que la tempête passe. Etant les seuls visiteurs,  la capitainerie nous  cale bien à l’abri, au pied d’un immeuble de 5 étages faisant office de rempart face au vent violent du sud qui arrive. Avant la tempête,  nous nous sommes lancés dans la visite de Bormes-les-mimosas, joli village provençal, fleuri de toute part par… les mimosas !






        


Pour redescendre  du village au port, nous prenons le GR90. Chouette un GR ! … qui est une escroquerie touristique !  Vous marchez certes sur un chemin de terre, mais vous longez des lotissements  où vous appréciez divers coloris de crépis et autre grillage donnant sur des piscines verdâtres, et pour finir en beauté, vous atterrissez sur le parking d’ Intermarché !

Vint la tempête.  Ça commence crescendo, le vent lourd du sud arrive levant la mer petit à petit,  puis c’est l’apocalypse : les vagues passent par-dessus la digue protégeant le port, les vents atteignent  150km/h, même le gros immeuble devant nous ne suffit pas. Toutes les heures, il faut que je  sorte pour reprendre les amarres,  rajouter ou déplacer des pare battages,  le vent hurle dans les haubans, obligeant Malina à mettre des boules Quies pour bien dormir!

Au début de la tempête...

Des patrouilleurs du port veillent, amarres sur l’épaule, pare battages, ils travaillent comme des acharnés à protéger certains bateaux malmenés. Et cela a duré, duré, duré…
Le port est bien équipé,  propre, avec wifi et la capitainerie est  dispo  7/7, 24h/24. Notre port d’attache devrait s’en inspirer !!!


La plage après la tempête


 Bref, la tempête est finie, et nous voilà enfin sur le départ pour la corse!

D'ailleurs Arno et Hermès sont en train de préparer la nav : 

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