jeudi 21 mars 2013

Ile de beauté rime avec "K-Way"


Nous quittons sous peu la Corse, après plus de 10 jours passés ici – dont la moitié sous la pluie.

Un proverbe dit « Les paysans prient pour qu’il pleuve, les vacanciers prient pour qu’il fasse beau, et les dieux hésitent ». Apparemment, ils ont essayé de satisfaire tout le monde ces jours-ci.

Nous avons cependant pu faire quatre haltes (Cargèse, Ajaccio, Propriano, Bonifacio) sur notre trajet le long de la côte occidentale, ponctuées par quelques randonnées (dont les splendides paysages de Bonifacio) et un musée sur l’histoire de Corse (jour de pluie !).



 Plage à Propriano



      


        Les  falaises de Bonifacio


   
   
 





 Randonnée jusqu'au Cap Pertusato

Plage Saint Antoine

L’accueil a été très chaleureux, nous profitons du fait d’être en hors-saison (il ne peut pas y avoir que des désavantages à naviguer en hiver !)
L’épisode du pêcheur de Cargèse, (qui – cassons le suspens -  nous a mis en relation avec le responsable du port, afin de s’assurer que l’on ait une bonne place)  résume assez bien l’ambiance générale de l’île : difficile de passer inaperçus quand vous êtes les uniques plaisanciers.

Quand nous étions à Cargèse tous les matins, un vieux papé s’approchait de notre bateau et nous demandait « Alorrrs les petits,  bien dorrrmis ? »

A Ajaccio, nous avons été accueillis comme des rois lorsque nous avons pris l’apéro dans un petit bar : part de pizzas et de quiches à gogo pour accompagner nos verres.
Nous (polis et naïfs) : « Hé, mais on n’aura plus faim ! »
Réponse : «  Ça, c’est ton problème hein ! »

A Bonifacio, un type nous aborde et demande  si nous connaissons  la météo marine  pour le surlendemain  car il savait que nous étions en voilier.

Du coup, plein d’avantages : une nuit offerte à Cargèse, internet gratuitement dans un cyber « puisque vous êtes en paillote ! », des jetons de douches à l’œil (au lieu de 2 Euros la douche de 7 min) à Bonifacio.


D’autre part, les côtes corses sont bien gardées : pas moins de trois contrôles des douanes. Le premier est de loin le plus impressionnant, un hélico arrive en rase motte quand nous nous apprêtons à rentrer dans le golfe d’Ajaccio. Il s’est positionné en stationnaire à l’arrière du bateau (il devait être à une cinquantaine de mètres de nous, à deux mètres -  pas plus -  de la surface de l’eau), et a suivi un contrôle radio. Lors du deuxième contrôle, une vedette a tourné autour de nous quelques moments et la troisième fois,  au port, à Bonifacio (les mêmes que la vedette), contrôle des papiers, questions d’usage (profession, armes à bord, grosse somme d’argent en notre possession  - on a (malheureusement) répondu par la négative ! - ).



 (7h du matin, il ne fait pas très chaud!)


D’un point de vue technique, nous avons été souvent soumis à un vent  de secteur d’Ouest, nous imposant de partir au près (au plus près du vent) pour sortir des golfes, et de virer de bord sans cesse, ce qui rallonge les trajets. La vitesse au près est de 5,5 noeuds en moyenne selon la hauteur de la houle (ah la houle, parlez-en à l’estomac de Malina !). Mais une fois sorti du golfe et que l’on descend vers le sud, on reçoit le vent travers. Le bateau s’aplatit, prend ses aises, la vitesse de 7 Nœuds devient une habitude. Cependant, depuis le début de notre descente de la Corse, le vent est capricieux et en fin d’après-midi  il n’y a plus un souffle d’air. Du coup on allume le moteur  à grand regret.

Naviguer dans une zone inconnue donne lieu à de nouvelles façons d’établir sa stratégie de route. La quête d’infos en tout genre est une activité des plus passionnantes. Les petits pêcheurs locaux avec leur petit bateau  fileyeur sont sans aucun doute les plus avertis sur les zones, les effets de site, les courants, etc. Les logiciels informatiques ne remplaceront jamais le savoir des locaux (de toute façon, les logiciels, on ne les a pas !).


Cette première île nous a fait sentir le début du vrai voyage et nous a permis de découvrir nos âmes d’explorateurs…



Maintenant, place à la Sardaigne !

Maritimement vôtre.
Arno et Malina

PS : Où nous en sommes? (pour ceux qui veulent revoir leur géographie, il suffit de cliquer!)

6 commentaires:

  1. Coucou les loulous bonne voile vers la Sardaigne profitez bien de cette jolie ile ,ou je suis sure vous ferez encore de belles rencontres qui je suis sure seront chaleureuses et enrichissantes et surement pour certaines surprenantes nous vous embrassons big bisous tatie et TONTON mc jc

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  2. hello!! c'est génial de vous lire gros gros bisous et bon vent!!Tatie Mawainne

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  3. hello hello! gros bisous de tatie Mawainne a bientôt!!

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  4. Ohé ! Matelots ! Où êtes vous ? En attente de vos aventures je vous fais de gros bisous MJOE

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  5. Yes ! J'ai enfin réussi ! Blablabla bisous

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