Nous quittons sous peu la Corse, après plus de 10 jours
passés ici – dont la moitié sous la pluie.
Un proverbe dit « Les paysans prient pour qu’il pleuve, les
vacanciers prient pour qu’il fasse beau, et les dieux hésitent ».
Apparemment, ils ont essayé de satisfaire tout le monde ces jours-ci.
Nous avons cependant pu faire quatre haltes (Cargèse,
Ajaccio, Propriano, Bonifacio) sur notre trajet le long de la côte occidentale,
ponctuées par quelques randonnées (dont les splendides paysages de Bonifacio)
et un musée sur l’histoire de Corse (jour de pluie !).
Les falaises de Bonifacio
L’accueil a été très chaleureux, nous profitons du fait
d’être en hors-saison (il ne peut pas y avoir que des désavantages à naviguer
en hiver !)
L’épisode du pêcheur de Cargèse, (qui – cassons le suspens
- nous a mis en relation avec le
responsable du port, afin de s’assurer que l’on ait une bonne place) résume assez bien l’ambiance générale de
l’île : difficile de passer inaperçus quand vous êtes les uniques
plaisanciers.
Quand nous étions à Cargèse tous les matins, un vieux papé
s’approchait de notre bateau et nous demandait « Alorrrs les petits, bien dorrrmis ? »
A Ajaccio, nous avons été accueillis comme des rois lorsque
nous avons pris l’apéro dans un petit bar : part de pizzas et de quiches à
gogo pour accompagner nos verres.
Nous (polis et naïfs) : « Hé, mais on n’aura plus
faim ! »
Réponse : « Ça, c’est ton problème
hein ! »
A Bonifacio, un type nous aborde et demande si nous connaissons la météo marine pour le surlendemain car il savait que nous étions en voilier.
Du coup, plein d’avantages : une nuit offerte à
Cargèse, internet gratuitement dans un cyber « puisque vous êtes en paillote ! », des jetons de douches à l’œil (au lieu de 2 Euros la
douche de 7 min) à Bonifacio.
D’autre part, les côtes corses sont bien gardées : pas
moins de trois contrôles des douanes. Le premier est de loin le plus
impressionnant, un hélico arrive en rase motte quand nous nous apprêtons à
rentrer dans le golfe d’Ajaccio. Il s’est positionné en stationnaire à
l’arrière du bateau (il devait être à une cinquantaine de mètres de nous, à
deux mètres - pas plus - de la surface de l’eau), et a suivi un
contrôle radio. Lors du deuxième contrôle, une vedette a tourné autour de nous
quelques moments et la troisième fois,
au port, à Bonifacio (les mêmes que la vedette), contrôle des papiers,
questions d’usage (profession, armes à bord, grosse somme d’argent en notre
possession - on a (malheureusement)
répondu par la négative ! - ).
(7h du matin, il ne fait pas très chaud!)
D’un point de vue technique, nous avons été souvent soumis à
un vent de secteur d’Ouest, nous
imposant de partir au près (au plus près du vent) pour sortir des golfes, et de
virer de bord sans cesse, ce qui rallonge les trajets. La vitesse au près est de 5,5 noeuds en
moyenne selon la hauteur de la houle (ah la houle, parlez-en à l’estomac de
Malina !). Mais une fois sorti du golfe et que l’on descend vers le sud,
on reçoit le vent travers. Le bateau s’aplatit, prend ses aises, la vitesse de
7 Nœuds devient une habitude. Cependant, depuis le début de notre descente de
la Corse, le vent est capricieux et en fin d’après-midi il n’y a plus un souffle d’air. Du coup on
allume le moteur à grand regret.
Naviguer dans une zone inconnue donne lieu à de nouvelles
façons d’établir sa stratégie de route. La quête d’infos en tout genre est une
activité des plus passionnantes. Les petits pêcheurs locaux avec leur petit
bateau fileyeur sont sans aucun doute
les plus avertis sur les zones, les effets de site, les courants, etc. Les
logiciels informatiques ne remplaceront jamais le savoir des locaux (de toute
façon, les logiciels, on ne les a pas !).
Cette première île nous a fait sentir le début du vrai
voyage et nous a permis de découvrir nos âmes d’explorateurs…
Maintenant, place à la Sardaigne !
Maritimement vôtre.
Arno et Malina
PS : Où nous en sommes? (pour ceux qui veulent revoir leur géographie, il suffit de cliquer!)
PS : Où nous en sommes? (pour ceux qui veulent revoir leur géographie, il suffit de cliquer!)
coucou
RépondreSupprimerCoucou les loulous bonne voile vers la Sardaigne profitez bien de cette jolie ile ,ou je suis sure vous ferez encore de belles rencontres qui je suis sure seront chaleureuses et enrichissantes et surement pour certaines surprenantes nous vous embrassons big bisous tatie et TONTON mc jc
RépondreSupprimerhello!! c'est génial de vous lire gros gros bisous et bon vent!!Tatie Mawainne
RépondreSupprimerhello hello! gros bisous de tatie Mawainne a bientôt!!
RépondreSupprimerOhé ! Matelots ! Où êtes vous ? En attente de vos aventures je vous fais de gros bisous MJOE
RépondreSupprimerYes ! J'ai enfin réussi ! Blablabla bisous
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