Apprendre à vivre selon la météo et non pas selon nos envies, cela s’acquiert par la force des choses dès lors qu’une croisière s’entreprend.
Ciao, a presto!
Le vent en méditerranée, le grand lac comme certains aiment
l’appeler, aime jouer à la douche écossaise… Un coup c’est calme, un coup c’est
l’enfer, après c’est l’apocalypse, et ça redevient calme ! Si tu as de la
chance, tu es passé par le moment « Que
du bonheur ».
Connaissez-vous, ami terrien, le terme « effet de site » ?
C’est grosso modo l’influence qu’a le relief sur la force et la direction du
vent. Cette précision faite, je peux vous décrire un petit peu les navigations que nous
avons vécu pour descendre la côte orientale de la Sardaigne.
Cette côte est jalonnée de petits golfes et d’innombrables cailloux à fleur d’eau qui ne sont pas balisés (sinon c’est pas drôle !) ainsi que de hautes et belles falaises où la roche est de couleur saumon, coiffée d'une herbe bien verte.
Nous avons eu un vent majoritairement de secteur Ouest, donc un
vent qui a eu tout le temps de se faufiler à travers les reliefs sardes avant de venir
chatouiller nos voiles, ce qui donne des navigations musclées passant de force
3 à 7 voire plus, avec un vent virant parfois à 180° en 30 secondes. On passe du vent travers au
vent de face, puis trois quart arrière, puis plus rien ! Les navigations sont rythmées par les prises de ris, les lâchés de ris, Arno joue des biceps,et ajuste les réglages de voiles pour le rendre le plus performant possible tandis que Malina excelle à la barre, (toujours avec un bichocco à la main) mais en contre partie le bateau file, frôlant parfois les 8 noeuds.
Cette descente de la Sardaigne n’a pas été de la « farniente ».
Ah « Farniente » ! Et dire qu’il paraît que
les français ne bossent pas ! Que dire des Sardes qui cessent toute
activité de 13h à 16h30 ! Cependant c’est un rythme auquel on se fait très
vite et très bien, on vous rassure !
Le peu de contact avec l'autochtone fut chaleureux : les commerçants sont très agréables et la population avenante. Alors que nous regardons un plan, un sarde s'approche et nous demande ce que nous cherchons, une autre fois nous avons demandé à une lycéenne si un bus était le bon pour notre destination, et toute la petite bande s'y est mise pour nous trouver le fameux bus.
Quand vous dites que vous êtes français, les deux noms qui leurs viennent a l'esprit sont Sarkozy et Zidane (chacun ses références)...
Le paysage y est très vert, avec des beau oliviers partout, les conducteurs roulent à des vitesses excessives , donc gros danger quand on y fait du vélo et quand on marche au bord des routes. Le sud de la Sardaigne est plus typique, on y croise des bergers et des veuves en noir...
Les paysages sont beaux, l'eau est turquoise, mais les villes que nous avons traversées sont sans intérêt! D’après les dires de certains, Caliglari, capitale de l’île, vaut le détour mais nous avons d'autres projets pour les jours qui arrivent.
Nous sommes sur le point de traverser pour les îles Egades
(petites îles à l’Est de la côte Sicilienne), par une navigation de 32h
théoriques (à confirmer lors de notre prochain article !). La météo est
bonne : vent arrière prévu, pas de houle et le soleil au rendez-vous,
voilà qui devrait réconcilier Malina avec les traversées, qui ne garde pas un
très bon souvenir de la première… (à confirmer aussi lors du prochain article !)
Maritimement vôtre.
PS : Où en sommes-nous?
Allez ! Découvrons la Sicile et ses siciliens, ses coutumes (et les vôtre s) sa gastronomie, ses paysages ( et sans bouger ni se fatiguer, il suffit simplement d'apprécier votre blog). Merci ! Cioa !
RépondreSupprimerhello.merci de nous faire partager tous ça.Bisous
RépondreSupprimerBravo pour votre traversée ! Bon séjour aux îles Egades . Bisous
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