Tout d'abord nous tenons à remercier toutes les personnes qui suivent notre blog (nous avons dépassé les 5000 vues!) et nous motivent par ce fait à le mettre à jour aussi régulièrement que possible!
Le cœur n’a pas été à l’écriture ces jours-ci…
Nous avons
quitté les Cyclades l’âme en peine.
Nous avons passé une petite semaine à Santorin, car nous
avons eu une visite familiale. Cette île n’est pas bien adaptée à la plaisance
car elle est volcanique et les fonds sont extrêmement profonds. Les seules
possibilités d’amarrage dans les criques sont réservées aux bateaux qui
baladent les touristes à la journée.
Nous avons donc calé le bateau dans le petit port de
Vlichada (où l’accueil fut très mitigé – on a du changé de place au moins 4
fois) et c’est en terriens que nous avons parcouru l’île.
Visite d'un village datant du XIIIème siècel av.JC, enseveli sous les cendres du volcan |
Les églises des Cyclades...
Celle-ci a des paysages complètement différents des autres
îles des Cyclades. Ici pas d’eau turquoise mais des plages de sable noir et des
falaises plongeant dans l’eau. S’ajoutent les magnifiques couchers de soleil,
réputés parmi « les plus beaux du monde ».
L'arrivée en bateau
Le magnifique village de Oia...
Et son coucher de soleil
Le bémol sur cette île fut le monde ! Trop de
monde ! Trop d’agitation, trop de touristes, du coup trop
d’attrapes-touristes, les prix qui montent, et l’authenticité qui s’efface.
Dommage !
Nous avons retrouvé un peu de calme, le temps de deux
escales dans une crique isolée de l’île de Ios, et au petit port de l’île de
Folégandros.
C’est d’ici que nous
sommes partis pour une traversée de 20h en direction du Péloponnèse car la
météo annonçait l’arrivée imminente du Meltem qui rend le passage du Cap Maléas
(premier Cap au Sud du Péloponnèse) très difficile.
Adieu les douces Cyclades.
Le Péloponnèse cependant n’est pas en reste en termes de
paysages et de découverte…
L'entrée d'Hadès, le royaume des morts dans Ulysse
Nous retrouvons le champ des cigales (peu présent
aux Cyclades, car très arides et donc avec très peu d’arbres capables d’héberger
les petites bêtes) et les collines verdoyantes. Les maisons blanches aux toits
bleus ont disparu pour laisser place aux tuiles rouges.
La chaleur est maintenant écrasante, or nous n’avons pas de
taud de protection pendant les navigations, elles sont donc très pénibles
lorsqu’il n’y a pas un brin d’air et que nous avançons péniblement au moteur
(ce qui rend d’ailleurs le capitaine bougon !). Heureusement nous sommes
récompensés lorsque l’on jette l’ancre et que l’on plonge dans une eau à 28
degrés !
La région mériterait (comme beaucoup d’endroits de notre
parcours) d’y rester plusieurs semaines, (d’autant qu’elle est peu touristique,
ce qui la rend d’autant plus agréable). Ce ne sera pas notre cas. Et nous
allons devoir quitter ce beau pays dès que la météo nous le permettra…
Malina et Arno.
Superbe ! Des bisous
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