jeudi 20 juin 2013

"Que le temps, que le temps passe vite..."


Tout d'abord nous tenons à remercier toutes les personnes qui suivent notre blog (nous avons dépassé les 5000 vues!) et nous motivent par ce fait à le mettre à jour aussi régulièrement que possible!

Le cœur n’a pas été à l’écriture ces jours-ci… 
Nous avons quitté les Cyclades l’âme en peine.

Nous avons passé une petite semaine à Santorin, car nous avons eu une visite familiale. Cette île n’est pas bien adaptée à la plaisance car elle est volcanique et les fonds sont extrêmement profonds. Les seules possibilités d’amarrage dans les criques sont réservées aux bateaux qui baladent les touristes à la journée.

Nous avons donc calé le bateau dans le petit port de Vlichada (où l’accueil fut très mitigé – on a du changé de place au moins 4 fois) et c’est en terriens que nous avons parcouru l’île.

Visite d'un village datant du XIIIème siècel av.JC, enseveli sous les cendres du volcan
Les églises des Cyclades...


Celle-ci a des paysages complètement différents des autres îles des Cyclades. Ici pas d’eau turquoise mais des plages de sable noir et des falaises plongeant dans l’eau. S’ajoutent les magnifiques couchers de soleil, réputés parmi « les plus beaux du monde ».

L'arrivée en bateau


Le magnifique village de Oia...

Et son coucher de soleil

Le bémol sur cette île fut le monde ! Trop de monde ! Trop d’agitation, trop de touristes, du coup trop d’attrapes-touristes, les prix qui montent, et l’authenticité qui s’efface. Dommage !


Nous avons retrouvé un peu de calme, le temps de deux escales dans une crique isolée de l’île de Ios, et au petit port de l’île de Folégandros.



 C’est d’ici que nous sommes partis pour une traversée de 20h en direction du Péloponnèse car la météo annonçait l’arrivée imminente du Meltem qui rend le passage du Cap Maléas (premier Cap au Sud du Péloponnèse) très difficile.

Adieu les douces Cyclades.



Le Péloponnèse cependant n’est pas en reste en termes de paysages et de découverte… 

L'entrée d'Hadès, le royaume des morts dans Ulysse

Nous retrouvons le champ des cigales (peu présent aux Cyclades, car très arides et donc avec très peu d’arbres capables d’héberger les petites bêtes) et les collines verdoyantes. Les maisons blanches aux toits bleus ont disparu pour laisser place aux tuiles rouges.


La chaleur est maintenant écrasante, or nous n’avons pas de taud de protection pendant les navigations, elles sont donc très pénibles lorsqu’il n’y a pas un brin d’air et que nous avançons péniblement au moteur (ce qui rend d’ailleurs le capitaine bougon !). Heureusement nous sommes récompensés lorsque l’on jette l’ancre et que l’on plonge dans une eau à 28 degrés !

La région mériterait (comme beaucoup d’endroits de notre parcours) d’y rester plusieurs semaines, (d’autant qu’elle est peu touristique, ce qui la rend d’autant plus agréable). Ce ne sera pas notre cas. Et nous allons devoir quitter ce beau pays dès que la météo nous le permettra…



Malina et Arno.



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