mercredi 24 juillet 2013

Tous les chemins mènent à Rome


Avant d'affronter la grande Rome, nous avons fait une douce escale à l'île de Procida.
Très charmant village de pêcheurs où nous serions bien restés quelques jours.



 

Petit bémol : nous y sommes allés un dimanche. Or le dimanche, les Italiens ne se reposent pas tranquillement à la maison, non, non!
Ils sortent leur petit bateau moteur et viennent en nombre dans les petites criques tranquilles.
Dans ce cas, inutile d'essayer de faire la sieste. En l'espace d'une demi-heure, des dizaines de bateaux jettent l'ancre tout autour de nous avec enfants, cousins, oncles, grands- parents (le stéréotype de la famille italienne), parfois à couple deux ou trois bateaux, hurlant d'un bateau à l'autre (ils se connaissent tous), sautant, riant, criant, transformant la crique déserte en parking géant pour bateaux.
Oui, car les italiens conduisent les bateaux comme leurs voitures, frôlant les bateaux à moins d'un mètre, en klaxonnant (oui, ils ont des klaxons!) et emportant aux passages quelques ancres (mais personne ne s'énerve, ça semble coutumier!).

Certes, c'est animé...mais un peu fatiguant!

Puis la capitale!
Oui tous les chemins mènent à Rome... et les Japonais, Américains et touristes du monde entier les connaissent!
Rome en mi-juillet!
A croire que cinq mois sur un bateau coupés du monde nous ont fait perdre le sens des réalités.
Rome, cette ville au patrimoine inestimable à la mi-juillet sous une chaleur caniculaire de files d'attente interminables aux assauts permanents des vendeurs à la sauvette.
Rome à la mi-juillet en deux jours : normal!

Surtout que comme disent les Italiens : "Roma, non basta una vita" (comprendre "Une vie ne suffit pas pour connaître Rome!")

Les jambes rompues, les mollets en feu et le dos noué, c'est avec la grande envie de revenir en mi-saison mieux découvrir cette ville que nous sommes rentrés au bateau.
 




Mais quand même!

Le Colisée, monument historique où se sont jouées tant de vies!


 
 

Marcher dans le forum antique et sur le mont Palatin restera un beau souvenir. Beaucoup de monuments restent debout et donnent un aperçu de la grandeur des lieux à l'époque. L'architecture est fascinante et nous avons été impressionnés par le travail de construction.

 

 
 
 
 
 

Nous avons ensuite déambulé dans les rues ocres du centre ville historique entrecoupées de piazzas à l'ambiance plus méditerranéenne les unes que les autres.
 
 
 
 
 
 
 
 


Puis le Vatican.
Quel déception!
Entrer dans la Basilique Saint Pierre nécessitait des heures de queue en plein soleil que nous n'avons pas eu le courage d'affronter.
Nous tenions à voir le chef d'œuvre de Michel-Ange, mais voilà, 16 Euros par personne pour entrer dans la chapelle Sixtine.
Bref notre foi n'est pas assez vive pour affronter ces obstacles et la foule qui va avec!
...et nous préférons aller manger une pizza!
Nous repartons donc bredouille... Mais nous avons quand même été sur la place Saint Pierre (ça, c'est gratuit et accessible!) qui reste un spectacle impressionnant.

 
 
Le chat aussi a apprécié Rome à sa façon : le voilà en pleine digestion après qu'une mama italienne lui ait offert 5 poissons!
 


Après ces deux journées intenses, nous sommes allés nous reposer dans les douces îles Toscanes.
Première escale : l'île de Giglio. En arrivant, on voit l'épave du tristement célèbre bateau du Costa Croisière échoué ici...
 
 

 
 

Nous naviguons ensuite jusqu'à l'île d'Elbe où nous mouillons à côté de Porto Azurro.
Un charmant lieu de plus mais aussi notre dernière escale italienne.

L'arrivée à l'île d'Elbe

En effet, 30 Miles plus à l'Ouest, la Corse!
Nous voilà de retour dans les eaux françaises, dans un mouillage à Bastia en attendant un créneau météo pour rejoindre le continent.


Arrivés à 6h du matin, notre chauvinisme a ressurgi. Premier réflexe : aller à terre acheter des croissants et une bonne baguette fraîche!
Mmmmmmhhhhh, après quatre mois d'abstinence, quel régal!

Malina et Arno.
 

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